Dans le cadre de l’expérience exceptionnelle du post-master à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles autour des « transitions », nous avons exploré les rapports à l’énergie, à l’eau, au lien entre urbain et rural. Lors de ces études nous étions élevés par les sachants prospectivistes du GIEC, de Rte, Boralex, EDF, des philosophes du paysage, de l’énergie et pourtant aucune solution n’apporte de miracle et la conclusion est permanente : changeons !
Mes recherches personnelles n’ont abouti à aucune voie magique mais un cortège de petites innovations issues du « bon sens » paysan : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, et pas de gâchis !
Le résultat appliqué à une échelle urbaine dense donne un haussmannien bioclimatique et à l’échelle territoriale, les infrastructures de réseau sont aussi des trames vertes productives et photosynthètiques.
Cette projection intègre des notions de bouclage des flux de matières et de métabolisme urbain, de trame verte et bleue, de smart-grid et de ville intelligente.